Histoire- Patrimoine

L’origine du nom de notre commune n’est pas réellement connu, mais plusieurs hypothèses sont possibles :

  • Les forêts de pins encore un peu présentes sur notre commune, ont pu lui donner son nom. ( de pinus en latin)
  • Sur la cartographie de Cassini entre 1756 et 1815, le nom du village est écrit : L’Epins

1/ Les origines

La présence des hommes préhistoriques dans la région est connue. Plusieurs sites ont fait l’objet de fouilles : ST MARY, les Renardières, … La présence galloromaine est aussi bien connue à Chasseneuil, Rivières, Chassenon, les Bouchaud, Saintes , … Une voie Gallo- romaine, la voie d’ Agrippa, passait sur le tracé actuel de la départementale 45. Elle reliait SAINTES à LYON en passant par LIMOGES.

Le village de La Vaure était le siège d’une paroisse différente de celle de Les PINS. Elle dépendait du  prieuré de Saint-Florent situé sur la commune de La ROCHEFOUCAULD. Une église Sainte AGATHE était construite près de la source du même nom. Cette fontaine était autrefois un lieu de dévotion . Il reste quelques pans de murs dans un pré, proche de la source qui atteste de la présence de cette église qui semblait être assez remarquable.

source de la Sainte AGATHE

2/ Histoire de la seigneurie des Pins

Le château a été reconstruit après la guerre de Cent ans. L’édifice se compose d’une grosse tour carrée. A la base de la tour, côté est, se trouvent trois petits contreforts. La maçonnerie jusqu’à hauteur des contreforts paraît ancienne et a peut-être appartenu à une tour romane.

Du côté nord, une construction était adossée à la tour, sans doute une tour moins importante, en ruines. L’ensemble porte la marque de la fin du 15e ou du début du 16e siècle. A l’angle sud-ouest, tourelle cylindrique contenant l’escalier à vis. La tour carrée et sa tourelle sont couronnées par des créneaux et des mâchicoulis sur consoles. Du château initial, il ne subsiste que la tour carrée du XVème siècle.

Sur la façade on distingue une porte en plein cintre et les traces d’un ancien pont levis. La toiture du bâtiment protège l’ancien chemin de ronde commun à la tour et sa tourelle d’angle. L’histoire de ce château veut qu’il soit certainement construit au temps de la guerre de 100 ans ( de 1337 à 1453).

Notre commune se situait déjà à cette époque sur la ligne de « démarcation » entre les possessions des capétiens et des plantagets. Les traces retrouvées sur cet édifice datent du 26 janvier 1697 : « Messire Philibert Joseph de DEVEZEAU, chevalier et seigneur de CHASSENEUIL afferme la seigneurie des PINS à Jean COUY, demeurant à la ROCHEFOUCAULD« . Lors de la révolution française, le château sera vendu et acquis par Jean ROBERT et Philippe FAYOU pour la somme de 13 400 livres.

La Baronnnière

La Baronniere est située le long de la route des garennes. C’est un logis possédant quelques ouvertures chanfreinées des XVI et XVIIème siècles. Son porche d’entrée est daté de 1647.

L’histoire de cette demeure : Le 12 juin 1669 La demoiselle Léonor HORRIC épouse en seconde noces Charles de BEAUPOIL et demeure au lieu noble de La Baronnière. En 1694, ce domaine appartient à Charles FRETARD marié avec Eléonore de BEAUPOIL. En 1731 leur fils, Renaud de FRETARD épouse Jeanne de Couvidou, fille du seigneur de Fleurac. Il habite la Baronnière. Il vend ce logis le 16 mai 1747 à Louis THEVENIN et Jeanne BRUNET son épouse. Celui-ci décède à la Baronnière dans la nuit du 19 au 20 avril 1771.

Le Soudet:

Le logis du Soudet est un pavillon carré du XVIème siècle disposant d’une bretèche d’angle et de nombreuse ouvertures chanfreinées. Ce domaine disposait d’une fuie et d’une chapelle. Le batiment actuel est le « nouveau logis ». Il existait un bâtiment plus ancien appelé « d’ Argis du Soudet »

Au début du XVIIème siècle, Le Soudet appartient à Pierre de VILLARS marié à Catherine GAUBERT. Leur fils y habite ensuite avec son épouse Anne de Saint JEAN. En 1743 le Soudet appartient à Jean JOUMARD des Achards. Il est chevalier, seigneur de la Brangelie et du Soudet. Sa fille y résidera avec son époux François Alexandre de GALARD. Le 4 janvier 1755 le domaine sera vendu à Martiel PLAIGNAUD, docteur en médecine et à Louise VERDILLAC son épouse.

L’Eglise

Evolution de la commune

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